Le parc est dessiné en plates-bandes et est conçu avec une nette intention ornementale, mais également comme une collection dendrologique. Dans la partie plate qui entoure la Villa, le jardin apparaît soigné avec une physionomie monumentale que lui donnent des arbres majestueux (les platanes, tilleuls et chênes verts en premier lieu).
L’ornementation mineure apparaît également discrète et voyante à la fois en raison des arbres situés sur le fond aux bords de la propriété. Le tout est dominé par un majestueux platane, à la physionomie importante et dans un bon état végétatif malgré son âge. Il constitue la preuve que les arbres peuvent devenir des sujets monumentaux au cours de temps s’ils ne sont pas traumatisés par des tailles récurrentes. Deux autres platanes et trois marronniers d’Inde sont également très développés.
La partie inclinée vers l’aval se présente touffue et dense d’arbres aux espèces et développements différents : avec la croissance ou le vieillissement des plantes, cette partie a pris l’aspect d’un bois touffu. L'excessive densité d'implantation et la croissance des sujets ont conditionné le développement d’espèces importantes comme les séquoias et la visibilité des tilleuls et des marronniers d’Inde : à la fin les espèces qui tolèrent l’ombre comme le chêne vert et le laurier ont prévalu.
Le dessin des plates-bandes et des allées de cette zone confirme qu’à l’origine, l’intention n’était pas celle de créer un bois, mais une structure articulée avec des groupes d’arbres bien distincts et perceptibles sur le plan esthétique.
En été, le parc accueille dans l’arène des pièces de théâtres et des concerts
